Je viens enfin de terminer de patiner mes sculptures de la collection « Numérique ».
Je vais essayer d’actualiser les photos du site dans les semaines qui viennent.
Mais j’ai encore un peu de mal à prendre des photos qui me conviennent.
Je viens enfin de terminer de patiner mes sculptures de la collection « Numérique ».
Je vais essayer d’actualiser les photos du site dans les semaines qui viennent.
Mais j’ai encore un peu de mal à prendre des photos qui me conviennent.
Dernièrement, on a reçu un modèle qui préfère poser debout, même pour des poses longues. Et ça, ça change des poses assises ou allongées !
Par contre, c’est là où j’ai découvert que les chevilles sont de remarquables points de faiblesse. Sur ce point, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser au David de Michel-Ange qui possède un renfort sur la jambe d’appui. (Il faut dire aussi que je l’ai vu le mois dernier à Florence 😛 )
Je n’ai pas vraiment trouvé de solution pour vider ma pièce et la sortir de la potence sans la briser au niveau des chevilles. Par contre, lors de la réparation, j’ai utilisé une petite astuce bien pratique pour parfaitement caler une sculpture le temps d’une manipulation ou d’un séchage.
J’ai utilisé tout simplement de la terre pour la maintenir à ma potence. C’est très pratique, car on peut modeler une cale qui épouse parfaitement les volumes de la sculpture. Et si l’on utilise une terre pas trop humide, il n’y a aucun problème pour la retirer plus tard, car la sculpture et la cale vont sécher chacune de leur côté, sans se coller entre elles.
Reste à voir maintenant si ma réparation tiendra lors de la cuisson. [Réponse : bien sûr que oui !]
J’ai eu l’occasion de tester le papier mâché. Et ça change de l’argile !
Le papier à l’avantage d’être beaucoup plus léger que la terre ce qui m’a permis d’en profiter pour créer une sculpture « aérienne » : Une princesse suspendue dans les airs.
Par contre, j’ai découvert quelques inconvénients avec cette technique.
D’abord, il faut obligatoirement construire une armature en grillage. Ce qui veut dire qu’il faut avoir une idée précise de la forme que l’on veut créer et je trouve que cela limite grandement la possibilité de rechercher les volumes au fur et à mesure que la sculpture se forme. Dans tous les cas, il vaut mieux éviter de changer d’idée en cours de route 😛
Ensuite, la pâte à papier, ça colle aux doigts ! Et franchement, c’est carrément moins modelable que de l’argile et c’est super dur de rentrer dans le détail. Du coup, cette matière me semble un peu inadaptée pour les petites sculptures. On est aussi obligé de travailler en plusieurs couches avec un long temps de séchage entre chacune d’elle (quasiment une semaine).
Bon, le point positif, c’est qu’une fois que c’est sec, la pâte à papier peut se travailler un peu comme du bois. Du coup, ma solution pour essayer de sortir de l’aspect « boudiné » du papier a été de sculpter et poncer ma pièce. Et là, le dremel a vraiment été mon ami 🙂
Je compte redessiner pas mal de détails à la peinture. Pour partir sur une base neutre, j’ai passé une bonne couche de gesso.
Voilà, prochaine étape, peinture et socle.
La ville de Jouy en Josas organise un « Parcours d’Ateliers d’Artistes ». L’occasion pour moi d’exposer mes sculptures avec mes collègues de l‘atelier de sculpture du Sablier.
« 30 artistes vous ouvrent les portes de leur atelier pour un moment d’échange et de convivialité. Peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens, céramistes vous feront découvrir leurs œuvres sur leur lieu de création. »
Atelier Le Sablier
4, Parc de Diane
78350 Jouy en Josas.
Création d’un moule à creux perdu sur une de mes sculptures en argile. Avec l’aide de Paul Marandon, expert en la matière 😛
Et voilà, il ne reste plus qu’à démouler la sculpture en cassant le moule avec un maillet et un burin. Le plâtre d’alerte (en rouge) signale lorsqu’on est tout proche de sculpture.
La 13e édition du Mondial des Métiers s’est déroulée du 19 au 22 mars 2009 à Eurexpo à Lyon. Dans ce cadre l’école Émile Cohl a présenté 3 sculptures en argiles qui ont été réalisées sur place, devant le public.
Ce sujet a été proposé par le professeur de sculpture Pascal Jacquet. Les 3 sculptures suivent les 3 phases d’apprentissage qui sont enseignées à l’école Émile Cohl
Restitution de la réalité
Sculpture réaliste d’une femme et d’un chien à échelle 1.
Maitrise des proportions, de l’anatomie, de la mécanique, de la géométrie.
Entrée dans l’imaginaire
Sculpture d’un monstre.
Combinaison des formes, stylisation des proportions, univers de la fiction
Passage à l’autonomie stylistique de l’étudiant
Sculpture d’un totem composé d’une création par sculpteur.
Synthèse totémique des formes et du sens
Le travail de conception a été réalisé en collaboration avec les étudiants. Les armatures en métal ont été fabriquées avant l’évènement par Pascal Jacquet. La réalisations des sculptures sur place aura rassemblé 11 étudiants en dernière année de l’école Émile Cohl.
Lucile Lux, Marina Coudray, Johan Grenier, Romain Hémour, Rose Poupelain, Marine Andrieux, Christelle Desmurger, Nawelle Saidi, Matthieu Hospice, Jean-Noël Vulcain, et moi même.